Comme chaque année, Final Fantasy XIV fête sa renaissance avec l’event de la Fête de la Commémoration.
Pour ceux qui ne le savent pas déjà, Final Fantasy XIV Online était initialement sorti le 30 septembre 2010, soit il y a 9 ans maintenant. Mais alors, pourquoi ce #6YearsFFXIV Nawie ? Te serais-tu trompée ?
Table des matières
La vie mouvementée d’un MMO
Et bien non, ce que vous devez savoir, c’est que ce que nous appelons aujourd’hui la V1 de FFXIV avait fait un bide retentissant. Les bugs étaient nombreux et ne se voyaient presque jamais corrigés. Le contenu était pauvre et de nombreuses mécaniques du jeu était très bloquantes pour la progression. Enfin, pour finir d’achever le tableau, l’interface était une vraie purge, surtout pour les joueurs clavier/souris. Un comble pour un MMO.
Mais Square Enix croyait en son MMO, c’est pour ça que, dès le 10 décembre 2010, les équipes de développement furent remaniées avec Naoki Yoshida à leur tête.
Naoki Yoshida présenta les plans de ce qui deviendra Final Fantasy XIV: A Realm Reborn en octobre 2011. Puis, afin de finaliser ce projet, les serveurs de la V1 furent clôturés le 11 novembre 2012. Les joueurs de l’époque étaient aux premières loges pour assister à l’avènement du 7ème Fléau, qui marque la transition entre cette V1 et A Realm Reborn.
A Realm Reborn ouvrit ses portes le 27 août 2013, il y a donc 6 ans. Avec cette espoir que des cendres du 7ème Fléau allait renaître une Eorzéa forte du retour de ses aventuriers.
Depuis, le MMO de Square Enix connaît de nombreux succès. La popularité du jeu est telle qu’un Fan Festival se tient tous les 2 ans depuis 2014. Le Fan Festival, c’est une convention exclusivement dédiée à Final Fantasy XIV. Chaque édition est divisée en 3 événements d’une durée de 2j. Un des événements se tient aux Etats-Unis, le second en Europe, et enfin, le dernier au Japon. L’occasion pour Square Enix de parler de l’avenir de son MMO, et d’annoncer, entre autre, la sortie d’une future extension.
A l’heure où je vous parle, 3 Fan Festival ont déjà eu lieu, chacun annonçant une nouvelle extension :
La fête de la commémoration
Comme le Fan Festival, la fête de la commémoration est l’occasion pour les équipes de Yoshida de partager leurs espoirs pour ce jeu qu’ils ont entièrement reconstruit pour qu’il devienne le succès que nous connaissons.
Cet événement en jeu nous propose donc de découvrir les messages laissés par les équipes de développement à l’attention des joueurs curieux.
Et cette année, ces messages nous parviennent via des bouteilles échouées sur une plage de Costa Del Sol.
Si vous me suivez sur Twitter, vous avez pu voir passer ces messages avec le #6YearsFFXIV.
Mais comme ils sont nombreux, ces petits coquins, je vous les ai regroupés, afin que vous puissiez tous les (re)découvrir !
Messages dans une bouteille de petite taille
Cela fait déjà quelques années que j’ai placé ce tableau de correspondance au coin de la rue. À chaque fois que je lis les messages qui y ont été inscrits, je ne peux m’empêcher d’être envahi par un sentiment de gratitude.
Ce qui me réjouit le plus, ce sont les commentaires laissés par les aventuriers qui organisent des évènements, que ce soient des rassemblements entre gens de même race, ou des appels à partir à l’aventure. Il y en a vraiment de tous types.
Je trouve que ces organisateurs sont comme des “aimants” qui permettent à des gens de tous horizons de se retrouver. J’admire secrètement leurs activités.
J’aime également le fait que certains aventuriers partagent avec les autres le récit de leurs aventures. Je prends un plaisir tout particulier à les lire.
Le gérant du tableau de correspondance “The Lodestone”
Depuis quelque temps, j’aperçois des aventuriers prendre des poses particulières en groupe. C’est pour en faire des peintures qui immortaliseront leurs activités et leur cohésion.
Nous autres peintres et dessinateurs n’avons que peu de choses à préparer pour pratiquer notre art : un canevas, de la peinture et des pinceaux. Je me dis toutefois que tout ceci est peut-être encore insuffisant.
En effet, lorsque nous voyons les portraits et peintures pleins de vie que font les aventuriers, nous sommes généralement envahis par un immense désir de création.
Pour cette raison, j’ai bien l’intention de peindre des tableaux qui ne pâliront en rien face à l’imagination des aventuriers. J’espère bien qu’ils apprécieront alors mes œuvres.
Un peintre anonyme
Il m’arrive d’apercevoir des bardes jouant de la musique devant des gens absorbés par leur art lorsque je passe par l’une des places de l’éthérite des cités d’Éorzéa.
Bien sûr, je vais souvent à des concerts, mais à chaque fois que je me retrouve le témoin de pareils échanges musicaux, je ressens une immense sensation de plaisir au plus profond de mon être.
Je pense que la musique est un moyen de donner davantage de vie aux aventures. Et j’espère, j’en suis même persuadé, que c’est un sentiment que tout le monde partage.
Un fabricant d’instruments de musique
Ayant traversé les mers depuis l’Orient, j’ai fini par atteindre ma destination : le Gold Saucer. Là, je m’étais installé à une table et j’avais aligné mes tuiles de mahjong, non sans une certaine inquiétude.
Ma plus grande préoccupation était de savoir si ce jeu domien serait accepté par les Éorzéens, mais je peux dire maintenant que mes craintes n’étaient clairement pas fondées.
Les “tables des Manderville” sont en effet très populaires, et j’ai même entendu dire que certains aventuriers novices venaient de contrées très éloignées pour pouvoir faire des parties de mahjong.
J’espère que ce divertissement relaxant permettra à ces gens de repartir explorer de nouvelles régions avec davantage d’ardeur et de soif d’aventure.
Un joueur de mahjong venu d’Orient
Récemment, l’un de mes petits plaisirs est de me promener dans les quartiers résidentiels des cités éorzéennes afin d’admirer les maisons qui sont ouvertes au public.
Je peux ainsi constater que les gens font des utilisations de nos meubles que ni mes compagnons ni moi-même n’avions imaginées. Je dois dire que ces intérieurs font preuve d’une rare créativité, qui ne manque pas de me surprendre à chaque fois.
C’est à un point que je suis parfois un peu inquiet lorsque je vois des superpositions, certes uniques, mais qui ne semblent pas vraiment sûres. Cette ingéniosité me donne néanmoins une grande fierté et beaucoup de motivation.
J’espère donc que les aventuriers continueront d’inventer dans le cadre de leur logis, sans jamais se laisser enfermer dans des principes tout tracés.
Un fabricant de meubles anonyme
Parce que nous sommes tout petits et faibles, nous ne pouvons pas vraiment participer aux combats, ni même fabriquer quoi que ce soit. Non, tout ce que nous pouvons faire, c’est vous accompagner partout.
Ce n’est pas l’envie qui nous manque de vous enseigner des stratégies au mahjong domien, de jouer d’un instrument ou encore de gagner des gils pour vous, mais ça non plus, nous n’en sommes pas capables. Nous pouvons toutefois rester à vos côtés.
Malgré tout ceci, vous nous accompagnez partout dans vos aventures palpitantes.
Vos fidèles mascottes
Et pour cette raison, nous vous suivrons toujours, où que vous alliez. C’est parce que nous vous aimons beaucoup.
Messages dans une bouteille de taille moyenne
Les pierres des murailles d’Ul’dah ont toutes été taillées, polies, transportées et assemblées par de nombreuses mains.
De la même façon, beaucoup de choses de ce monde ont nécessité la coopération, les efforts coordonnés de gens dont nous ignorons tout.
Et c’est grâce à toi, qui lis la présente, que tout cela trouve enfin une signification.Je tiens donc à exprimer ma plus profonde gratitude à tous les gens comme toi qui peuplent ce monde.
Un artisan sans nom
On nous dit qu’il y a de nombreux bardes en Éorzéa.
Nous espérons donc un jour avoir l’occasion d’assister à l’un de leurs concerts. C’est avec ce rêve en tête qu’aujourd’hui encore, mes camarades et moi œuvrons dans une salle sombre, face à des machines froides.
Rares doivent être les gens qui remarquent les sons que nous produisons ainsi. Cela prouve sans doute que nous avons réussi à reproduire fidèlement les sons de la nature.Il suffit pourtant de tendre l’oreille au cours d’une histoire pour s’en rendre compte, chose qui nous remplirait d’un immense sentiment de fierté.
Un créateur d’effets sonores de théâtre
L’une des plus grandes récompenses pour les gens qui travaillent dans le théâtre, ce sont les réactions des spectateurs. À chaque fois, qu’ils se réjouissent ou s’émeuvent, nous en faisons de même.
D’ailleurs, même les critiques les plus acerbes sont pour nous des trésors inestimables.
Bien que les poètes et les dramaturges puissent parfois sembler perdre courage face à des difficultés quasi insurmontables, ils cherchent avant tout à offrir au public les plus émouvantes et inoubliables histoires.
Un metteur en scène anonyme
Qu’il s’agisse d’étendues arides, de denses forêts, de mers d’un bleu profond, ou encore de plaines enneigées ou de villes exotiques, et même de mondes complètement inconnus…
… nous avons jusqu’à présent essayé de reproduire des paysages très divers. Et nous espérons que nos efforts auront contribué à marquer les mémoires.
Plus que tout, c’est parce qu’il y a des spectateurs comme vous que ces scènes peuvent prendre vie et permettre de raconter les plus belles des histoires.
Qu’il s’agisse de l’azur des cieux, du pourpre d’une tempête de sang ou bien des ténèbres de la nuit, c’est pour vos yeux que nous dessinons ces paysages.
Un décorateur de théâtre anonyme
À chaque fois que j’aperçois quelqu’un habillé d’un vêtement que j’ai dessiné, je ne peux pas m’empêcher de ressentir une immense satisfaction.
Je dois d’ailleurs ajouter qu’il n’est pas rare que la façon dont les aventuriers portent leurs tenues dépasse largement ce que je pouvais imaginer au moment de la conception. Je fais donc en sorte d’observer quotidiennement les gens que je croise dans la rue.
Je tiens donc à vous remercier, vous qui lisez cette lettre, pour l’honneur que vous nous faites, à moi et à mes confrères, lorsque vous portez avec fierté nos vêtements.
Une créatrice de mode
Une histoire n’est jamais complète que par le fait qu’elle a été racontée, à mon avis.
Non, ce n’est qu’en touchant l’âme des lecteurs que ses protagonistes prennent vraiment vie et que son récit se met en mouvement, donnant au monde où elle se déroule son existence.
J’en conclus donc que le véritable auteur d’une histoire, son véritable héros, n’est autre que vous, qui lisez ces mots. Ce sont vos désirs et vos choix qui lui permettent de se réaliser.
Je compte donc sur vous pour continuer d’apprécier les récits de tout votre cœur et d’insuffler la vie dans le monde où ils se déroulent.
Un écrivain anonyme
Trouvez-vous que les feux d’artifice qui se déploient devant vous sont beaux ? À vrai dire, je suis l’un des artificiers qui les ont créés.
Ce n’est en réalité qu’une partie des effets que nous concevons. Nous nous occupons effectivement de recréer sur scène la pluie, la neige, les aurores et même les éclats des sorts de magie.
Ces feux d’artifice et ces effets spéciaux ne durent qu’un bref instant, mais nous aimerions que vous compreniez à quel point nous mettons toute notre âme et notre savoir-faire pour les mettre au point.
Nous comptons bien continuer d’investir toute notre énergie et notre imagination pour créer une scène sur laquelle l’héroïne que vous êtes pourra briller.
Un artificier anonyme
Messages dans une bouteille de grande taille
Comment se déroulent vos aventures en Éorzéa ?
Tout un monde vous attend. Un monde qui vous réserve des moments de joie, mais aussi des moments de tristesse. Des tâches divertissantes, et d’autres pénibles.
Mais sachez-le, vous n’êtes pas seule. Bien d’autres aventuriers ont entrepris le même périple que vous. À vous de coopérer et de vous amuser ensemble.
J’espère moi-même avoir un jour la chance de croiser votre route et de pouvoir, ne serait-ce que pour un bref instant, accomplir quelque exploit en votre compagnie.
Un aventurier anonyme
J’écris cette lettre alors que les dirigeants des trois nations de l’Alliance éorzéenne sont réunis au bord du lac, au Mor Dhona, et signent la Déclaration de la 7e ère astrale.
J’ai participé à la grande bataille contre l’armée garlemaldaise en tant que soldat d’une grande compagnie, et si je suis encore vivant aujourd’hui, c’est parce qu’une aventurière m’a sauvé la vie en plein combat.
Si j’écris ces mots, c’est pour vous remercier, vous qui avez balayé les Impériaux d’un coup et qui allez d’un champ de bataille à un autre sans chercher la gloire. Je regrette plus que tout de ne pas savoir votre nom.
Je suis désormais de retour dans mon village natal, récupérant lentement de mes blessures. Je vous remercie du fond du cœur de m’avoir permis par votre bravoure de rejoindre ma famille et mes proches.
Un soldat sans nom
Je me souviens avoir vu de mes propres yeux cette aventurière faire un retour triomphal à dos de dragon dans la sainte Cité.
Sans doute n’ai-je jamais été pour elle qu’un coursier des templiers du fait que mon visage était toujours caché par mon casque. Je peux même dire que je ne suis qu’un des nombreux Ishgardais qu’elle a sauvés d’un tragique destin.
Elle est toutefois pour moi mon unique sauveur. N’étant pas né sous les auspices d’une noble maison comme celle des Fortemps, il m’est difficile de pouvoir lui adresser directement une lettre pour exprimer ma profonde gratitude.
C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire ces mots et de les jeter à la mer. Avec un peu de chance, le destin portera mon message à mon héroïne.
Un templier d’Ishgard
Après de longues années à résister à l’opresseur garlemaldais, je ne compte plus le nombre de mes camarades que j’ai vus mourir au combat. Plusieurs fois, j’ai failli perdre définitivement espoir et j’ai souhaité les rejoindre…
C’est un jour où de noires pensées me traversaient l’esprit que j’ai entendu parler des prouesses au combat d’une aventurière sur le champ de bataille. Qui plus est, elle aurait fait ça après avoir combattu en Orient.
Son courage et son dévouement ont réveillé en moi le feu de la combativité. Dès lors, je me suis dressé pour reprendre la liberté qu’on nous avait retirée depuis si longtemps. J’étais alors prêt à faire face à une tempête de sang.
Désormais, je participe aux efforts de reconstruction d’un village près du lac Seld. Bien sûr, je suis extrêmement reconnaissant à cette grande libératrice de m’avoir redonné la force de vivre !
Un soldat de l’armée de libération mhigoise
J’ai l’intention de cacher la bouteille dans laquelle je vais mettre cette lettre dans le mécanisme qui va envoyer un “dispositif” dans le passé. Je devine qu’elle n’arrivera pas exactement à l’endroit de mes calculs, mais ça n’est pas grave.
Donc, dans l’hypothèse où elle parviendrait à une époque située plus de deux cent ans en arrière, les chances qu’elle tombe entre les mains de cette héroïne sont inférieures à un dix millième. Je pense que le jeu en vaut la chandelle.
Selon les dires de mon aïeul, Biggs premier du nom, cette héroïne semble posséder une chance des plus rares. Si c’est bien vrai, elle finira bien par lire ces mots.
Je tiens donc à te remercier de nous avoir redonné la force de garder espoir dans le futur. Et puis, je compte sur toi pour veiller sur notre ami commun.
Biggs III
Ainsi s’achève ce billet au sujet de cette fête de la Commémoration. J’espère qu’il vous aura plu. Je penses réaliser d’autres billets pour vous parler de FFXIV et de son histoire.
A très vite !